Comme je vous l'annonçais hier, aujourd'hui nous allons découvrir la grande soeur, ma deuxième merveille.

Alors, celle-ci j'en ai "bavé" pour aller la chercher. J'ai fait plus de kilomètres que prévus. Je dois vous l'avouer je ne sais pas me repérer sur la route. En gros, je suis une "grosse boulette".
Mais avec de l'espoir et du courage, je suis arrivée à destination. Fallait assurer le retour après bien des péripéties.  Mais la-voici. 

Cette fois, c'est un lampadaire.

 "La patine a ce truc que je n'arrive pas à expliquer c'est qu'elle dissimule l'aspect massif des objets. En un instant, l'objet que vous patinez se fond dans le décor et on ne prête plus attention à sa masse corpulente à l'origine." 



Maintenant, vous comprenez pourquoi, je l'appelle la grande soeur. Non seulement, j'ai utilisé la même patine que pour la précédante mais il fallait absolument que je me la procure. 

Son pied en pattes de lion correspondait avec ma première et son socle monté en bloc faisait écho à la petite . Alors, je ne regrette pas tous ces efforts, ni même le prix qu'elle m'a coûté à la fin.


Je ne vous raconte même pas la tête de mon très cher quand il l'a vue. Comme à son habitude il s'est écrié : " Mais c'est quoi cette horreur". Faut que tu arrêtes de nous rapporter des poubelles."  Heureusement, que je ne lui ai pas dit combien j'avais acheté le pied ni combien il me coûtait d'aller le chercher. Je passais donc en douceur cette petite entrevue.



Ben, je sais pas vous ce que vous en pensez mais moi, je l'adore!!!

Il fallait que je lui fasse "ravaler son caquet le bougre". Je voulais lui donner un aspect romantique et très raffiné; un véritable défi. Je savais que je devais créer une relation avec la petite lampe et ammener l'harmonie en douceur.   






Une fois , mettre 
occupée du pied et avoir installé le montage électrique, je m'attelais à la confection de l'abat-jour.










Je l'ai pensé comme la petite soeur avec la même configuation à peu de chose près c'est qu'il allait avoir une forme plutôt pyramidale. C'est en fait, la base du pied qui a été déclencheur de ces abat-jour pour l'apect rigide et très "carré." 









Pour sa composition, j'ai utilsé une toile de coton blanc cassé, de la lacette brillante dans un coloris ivoire afin d'obtenir un contraste en douceur et faire ressortir le monogramme blanc ancien que j'ai découpé en médaillon et appliqué à la colle.
Le côté romantique est donné par les petits noeuds  et le galon qui se situe à la base le tout en organza très blanc, encore une fois pour jouer avec le contraste. 

Bon, à présent, je me tais et vous laisse savourer ce moment en sa compagnie.            





J'espère qu'il suscite l'évasion onirique, comme je l'imaginais.




En tout cas, moi je plane!!! J'aime la douce lumière qu'il diffuse.

A

Le jour s'est levé et je décide de vous révéler une autre de mes oeuvres, qui a également quitté la maison pour un autre lieu et j'en suis heureuse.

Encore de la patine pour son joli pied en volutes et sa guirlande de lierres tout autour. Cette fois, j'ai opté pour un gris très doux.
Ce qui m'a inspiré cette fois-ci, c'était  l'électricité (seule lampe sur laquelle je ne suis pas intervenue dans ce domaine; elle était en très bon état et parfaitement installée; seul hic : le pied que j'ai acheté seul et pas très "jojo").

Je devais donc composer avec des douilles blanches et un système électrique (fil, interrupteur, prise) noir. 

 

Mais laissez-moi, vous la présenter!  































Puis, vînt la fameuse question : "quel sera l'abat-jour qui lui "collerait à la peau" ?. 

Euréka, m'écriai-je!!! en contemplant la ligne ondulente du lierre. Et là, je sûs qu'il susciterait un style champêtre et chic à la fois.

Mais par-dessous tout et impérativement, il devait reprendre toute les couleurs du pied. Je voulais qu'on est l'impression d'un gros bouton de fleur qui venait d'éclore sur chacune des tiges.











La forme plissée se prêtait donc bien à ce rendu final. 





Pour le côté champêtre :
-la toile de jouy bicolore bleu-gris et écru/noir
-un petit noeud d'organza noir
-une toile à beurre écrue

Pour le côté chic :
-un galon de broderie noir qui ferait la liaison entre les 2 toiles
-un pompon glan noir qui serait suspendu et adoucirait les lignes de la carcasse.

 


Pour donner de la légèreté à l'ensemble, j'ai délibéremment laissé une partie de la carcasse apparante afin de lui donner un effet "lanterne".

    
Je pense que j'ai réussi, en tout cas celle, qui me l' a achetée en est tombée sous le charme. Et non, elle n'est plus à vendre!!! Désolée.
 
   



  Et vous, qu'en pensez-vous? Rendez-vous demain pour une autre création...